Abstract
The impressive result obtained by Marine Le Pen in the 2012 presidential elections has raised many questions regarding her ability to break the glass ceiling which many had thought unreachable for the Front National (FN). For some, this progression in the polls was a consequence of the softening of the discourse of the party and Le Pen moving away from her father's more radical stance. However, the fact that this rise came after five years of Sarkozist presidency should not be underestimated, and the context following Sarkozy's 2007 election can be seen as partly responsible for the FN reaching new heights. What this article will argue is that the new status acquired by the FN in 2012 was dramatically facilitated by the campaign by the Union pour un Mouvement Populaire (UMP), which continued the legitimisation of the Le Pens' party rhetoric and allowed it to enter the selective category of respectable, ‘democratic’ and ‘republican’ parties. To highlight this development, this article will focus on three themes: the exaggerated state of crisis, the use of populism and the vilification of Islam through the use of neo-racist rhetoric by both the UMP and the FN.
Les résultats impressionnants obtenus par Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle de 2012 ont démontré que le Front National (FN) avait dépassé un nouveau seuil. Pour certains, cette progression était le résultat du processus de modération et du délaissement des techniques plus radicales de Jean-Marie Le Pen. Bien que la stratégie de Marine Le Pen fût un succès, les cinq années de présidence sarkoziste ont également joué un rôle prépondérant dans la poussée électorale du FN. Cet article va montrer que la nouvelle stature du FN a en fait été facilitée par la campagne de l'Union pour une Mouvement Populaire (UMP), qui a poursuivi sa légitimation du parti des Le Pen, et lui a permis de rentrer dans la cour des partis ‘démocratiques’ et ‘républicains’. Pour étudier ce développement, cet article va se concentrer sur trois thèmes de campagne déterminants: un sentiment de crise exagéré, une utilisation abusive du populisme, et la stigmatisation de l'Islam grâce à une rhétorique néo-raciste.
Les résultats impressionnants obtenus par Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle de 2012 ont démontré que le Front National (FN) avait dépassé un nouveau seuil. Pour certains, cette progression était le résultat du processus de modération et du délaissement des techniques plus radicales de Jean-Marie Le Pen. Bien que la stratégie de Marine Le Pen fût un succès, les cinq années de présidence sarkoziste ont également joué un rôle prépondérant dans la poussée électorale du FN. Cet article va montrer que la nouvelle stature du FN a en fait été facilitée par la campagne de l'Union pour une Mouvement Populaire (UMP), qui a poursuivi sa légitimation du parti des Le Pen, et lui a permis de rentrer dans la cour des partis ‘démocratiques’ et ‘républicains’. Pour étudier ce développement, cet article va se concentrer sur trois thèmes de campagne déterminants: un sentiment de crise exagéré, une utilisation abusive du populisme, et la stigmatisation de l'Islam grâce à une rhétorique néo-raciste.
Original language | English |
---|---|
Pages (from-to) | 301-320 |
Number of pages | 19 |
Journal | Modern and Contemporary France |
Volume | 22 |
Issue number | 3 |
Early online date | 17 Jan 2014 |
DOIs | |
Publication status | Published - Jun 2014 |
Keywords
- extreme right
- front national
- sarkozy
- france
- elections
Fingerprint
Dive into the research topics of 'The Front National in the twenty-first century: From pariah to republican democratic contender'. Together they form a unique fingerprint.Profiles
-
Aurelien Mondon
- Politics, Languages & International Studies - Senior Lecturer
- Centre for Qualitative Research
- Institute for Digital Security and Behaviour (IDSB)
Person: Research & Teaching, Core staff