Abstract
L’heure serait à la « transition » vers une « civilisation écologique » ? Restituant l’histoire de cette notion, mise en œuvre ironiquement dans la Chine contemporaine, le philosophe Martin Savransky lui oppose le projet d’une décivilisation écologique. Comment penser un effort collectif qui essaie, certes, de rendre la vie meilleure sur la Terre, mais ne le fait pas dans la figure du progrès, d’une norme universelle, d’un monde unifié et d’un temps linéaire ? Les temps qui restent seront des temps où la vie bonne ne peut que s’improviser, localement, précairement, expérimentalement.
| Translated title of the contribution | Ecological decivilization: learning to live unexpectedly in the remaining times |
|---|---|
| Original language | French |
| Journal | Les Temps Qui Restent |
| Volume | 1 |
| Issue number | 1 |
| Early online date | 15 Mar 2024 |
| Publication status | Published - 15 Mar 2024 |